Soya est une vache. Mais aussi une drag-queen. Une drag-cow, en somme. Soya est féministe, bien sûr. Et antispéciste, cela va sans dire. Soya cause, et chante. On peut être vache et avoir une jolie voix. Soya est richement parée. On peut être vache et priser l’élégance. Soya cabotine parfois. On peut être vache et aimer s’amuser. Mais Soya a des choses sérieuses à nous dire. Elle est la porte-parole des animaux maltraités. L’avocate de tous les faibles qu’on musèle, et de la nature qu’on dévaste. Loufoquerie ? Dinguerie ? Peut-être. Mais si cette diva à cornes est dingue, c’est à la manière du fou du roi, qui, au fil de son délire, livre à son public des vérités dérangeantes. Celles que l’on préfère habituellement ignorer. Celles qui décoiffent, dessillent, renversent. Le dimanche 24 septembre à 18h au Théâtre de la Cité internationale. Entrée payante, sur réservation.
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